Les Petits Bilingues

Pédagogie : Les expressions idiomatiques sont-elles essentielles pour progresser ?

Finalement savoir déjà s’exprimer normalement c’est le premier objectif, non ? Faut-il se compliquer avec des expressions étranges ? Oui, mille fois oui !

Les expressions idiomatiques reflètent la culture d’un pays, c’est une porte secrète vers la découverte plus complète d’une langue. En plus, quand on commence à utiliser les expressions idiomatiques, les gens vous regardent différemment. Vous devenez une personne qui maîtrise les subtilités, l’humour d’une langue. Car avouons-le, certaines expressions sont absolument drôles, imagées, surtout en anglais ! Elles sont d’ailleurs nombreuses et quand on les connaît, on se sent beaucoup plus en confiance et on peut rire avec les autres.

Quelques exemples :

You are pulling my leg!

She spilled the beans…

I feel under the weather.

I have butteflies in my stomach.

Les Petits Bilingues et Topla se sont associés pour créer un jeu de Flashcards sur les expressions idiomatiques anglosaxonnes et on l’utilise régulièrement dans nos ateliers. Retrouvez ces expressions et leur sens réel sur les cartes A retrouver sur le site playtopla.com en cliquant ici

Pédagogie : Les flashcards comme outil pédagogique

 

 


  L’équipe Les Petits Bilingues et celle de TOPLA se sont associées pour créer les parfaites flashcards !

Qu’appelle-t-on flashcards ? 

Ce sont des cartes illustrées en grand format.

A quoi servent les flashcards ? 

C’est un outil pédagogique magique, qui permet de découvrir de nouveaux mots et expressions sans traduire en français : il suffit de montrer la carte !

Nos animatrices et animateurs s’en servent pour des activités variées : retrouver une carte manquante, associer des cartes qui vont ensemble, trier et classer, piocher une carte pour faire un mime ou un Pictionary… Il y a mille et une idées de jeux déclinables !

Pourquoi avoir créé nos propres flashcards ? 

L’équipe pédagogique Les Petits Bilingues conçoit ses propres programmes et tout le contenu du Scrapbook (cahier pédagogique).

Trouver l’image exacte pour les objectifs de chaque atelier est un challenge. Nous avons pu imaginer la collection parfaite avec les visuels dont nous avions besoin pour faire progresser les enfants de façon ludique.

Nous avons aussi choisi de mettre les textes au verso des cartes, ce qui permet aux enfants de découvrir les mots à l’oral sans être influencés par le mot écrit, particulièrement pour la prononciation. La découverte du mot écrit se fait toujours dans un 2è temps pour les plus grands à partir du CE1.

Qu’ont-elles de plus que les autres ?

Les cartes Flash Jobs représentent des métiers incarnés par des filles et des garçons (pas de jaloux !) et également ce que fabriquent, vendent ou font ces métiers : il y a donc une activité, une chose ou un aliment pour chaque métier représenté, ce qui permet un grand nombre d’activités différentes.

Y en aura-t-il d’autres ?

Oui, il y a 4 autres jeux de flashcards que nous utiliserons dans les ateliers de votre enfant et que nous vous présenterons prochainement :

– les animaux et l’environnement

– la nourriture anglo-saxonne et les prépositions de lieux

– les verbes d’action et les adverbes

– les expressions idiomatiques

Pour les découvrir, c’est par ici

pédagogie :Musique et lecture

 

On savait déjà que les chansons et les comptines sont des outils formidables pour apprendre une langue étrangère.

Pour les bébés, une langue est comme une musique. Ils en appréhendent le rythme, la mélodie avant même d’en comprendre les mots.

Les neurosciences ont montré que les réseaux neuronaux impliqués dans le traitement des informations musicales et ceux impliqués pour le langage sont très proches.

Des mécanismes similaires

Avant d’apprendre à lire, les enfants apprennent à parler. Et pour cela, ils reconnaissent progressivement des sons, des mots qui ont du sens. Cette discrimination s’opère pour apprendre à parler puis dans un deuxième temps pour apprendre à lire. L’acquisition de la lecture passe par la reconnaissance des syllabes, des mots. Ces compétences sont favorisées par une éducation musicale.

Grâce à la musique, le cerveau apprend à traiter les informations auditives, à distinguer les nuances, les notes, les tonalités.

Il y aurait donc un lien important entre les capacités auditives développées grâce à la musique et les capacités des enfants à apprendre à lire.

 Des facultés auditives sur-entraînées

Les subtilités phonétiques des langues sont de plus en plus difficiles à percevoir au fur et à mesure que l’on grandit. En d’autres termes, il devient plus compliqué de parler avec un accent natif.

Un cerveau ayant développé ses facultés auditives grâce à la musique aurait ainsi de meilleures chances d’y parvenir.

Pour autant, l’acquisition d’une expression orale du niveau natif doit-il être l’objectif premier dans l’apprentissage d’une langue ?

Une langue étrangère reste avant tout un outil de communication et une ouverture sur le monde.

Le choix des mots

 

 

Nous recevons régulièrement des mots de parents après les stages, pour nous faire part du plaisir de leur enfant à être venu en atelier (c’est ce qu’on préfère !), de leur insatisfaction parfois (on cherche à comprendre et on échange) ou de leurs questions sur la pédagogie, ce qui nous inspire pour cette rubrique.

Mots simples, prononciation compliquée

Est-il utile d’apprendre en anglais des mots proches du français ? Par exemple, ‘lion, giraffe, hippo, elephant, rhino, crocodile’ s’écrivent de la même façon ou presque en anglais. Les enfants les connaissent déjà peut-on penser.

Cette vision d’adulte est influencée par le fait que nous lisons les mots. Pour un enfant de 3 à 6 ans, qui ne lit pas encore, la découverte du nom de ces animaux se fait uniquement par l’oreille : il associe une image au son du mot. Et ces mots similaires ne se prononcent pas du tout de la même façon qu’en français, que ce soit le ‘h’ aspiré dans ‘hippo’, l’intonation dans ‘elephant’, la diphtongue dans ‘lion’ etc. C’est donc l’oreille et la prononciation qui vont être travaillées.

Mots simples, structure compliquée

Afin d’équilibrer l’apprentissage, l’équipe pédagogique ajuste la difficulté de l’objectif pédagogique pour chaque séance : sur une séance de découverte du vocabulaire, les enfants vont utiliser des structures qu’ils connaissent déjà pour mémoriser et pratiquer le vocabulaire : ‘I see a spider, I see a ladybug, I see a butterfly…’

Sur une autre séance, les enfants apprendront par exemple une nouvelle structure avec du vocabulaire simple déjà acquis : ‘She has got a brother, she hasn’t got a sister.’  L’objectif sera d’utiliser ‘have got en le conjuguant correctement, à la forme affirmative et négative’.

 

Pédagogie : apprendre une langue étrangère augmente la « tolérance à l’ambiguïté »

Parmi les bénéfices de l’apprentissage d’une langue étrangère, on peut nommer la créativité, la stimulation du cerveau (moins d’Alzheimer chez les personnes bilingues), la souplesse mentale, la capacité d’abstraction et de résolution de problèmes. Un avantage auquel on pense moins est qu’apprendre une autre langue augmente notre tolérance.

Cette tolérance se traduit de deux façons :

Apprendre une nouvelle langue permet l’imprégnation de cultures différentes et ces compétences culturelles  favorisent de nouvelles façons de penser et des comportements différents. Notre référentiel s’élargit. Cela favorise une pensée critique sur les stéréotypes. On a plus de recul sur sa propre culture et on comprend qu’il y a beaucoup de façons différentes de voir les choses.

L’apprentissage d’une langue améliore notre tolérance à l’ambiguïté. Nous rencontrons forcément des situations nouvelles et inhabituelles au cours de notre vie. Plus notre tolérance à l’ambiguïté est importante, plus nous trouvons ces situations excitantes et intéressantes plutôt que effrayantes.

Cela réduit l’anxiété. Ainsi, dans une situation de conversation dans une langue étrangère, même sans tout comprendre, la conversation n’est pas bloquée. L’esprit accepte cette part d’inconnu.

Les études montrent qu’une personne parlant plusieurs langues est plus optimiste et aura plus de capacités d’innovation et de prise de risques !

L’université de Princeton demande à tous ses étudiants d’apprendre au moins une langue étrangère.