Certains enfants apprennent 3 langues dès leur petite enfance : est-ce trop ?
Va-t-il tout mélanger s’il vient à un atelier d’anglais alors que nous lui parlons déjà une autre langue à la maison en plus du français à l’école ? Question fréquente des familles bi-culturelles qui craignent de saturer le cerveau de leur enfant et qui se demandent s’il ne faut pas même abandonner leur langue native plus rare (russe, polonais, suédois, japonais…) pour ne garder que le français et l’anglais. La réponse est non au contraire, continuez de parler votre langue à la maison !
C’est une richesse pour les enfants de leur offrir dès le plus jeune la découverte de plusieurs langues, et bien sûr l’ouverture sur leur culture maternelle ou paternelle est un grand bénéfice.
Le cerveau des enfants dispose d’une formidable neuro-plasticité, c’est-à-dire d’une capacité d’apprentissage, et d’évolution permanente, lui permettant d’apprendre plusieurs langues. Les spécialistes ne préconisent d’ailleurs plus forcément que chaque parent s’exprime dans sa langue. Le plus important serait d’identifier des moments, comme le bain ou le repas, où l’une ou l’autre langue est privilégiée .
On évoque aussi la crainte que les enfants bilingues ou trilingues aient un vocabulaire moins riche et que cela freine leurs apprentissages. Mais en fait, à l’âge où un enfant monolingue dispose de 100 mots, un enfant bilingue en aura 50 dans chaque langue. Progressivement ce « retard » est rattrapé.
Les études prouvent également que lorsque l’on parle deux langues tôt, l’acquisition d’une troisième langue est facilitée.
Les ateliers Les Petits Bilingues sont, soit un outil complémentaire pour renforcer l’exposition à l’anglais en dehors de la maison (si l’enfant a un parent anglophone), soit le lieu d’apprentissage de l’anglais en 3ème langue en complément des cours à l’école.
Merveilleux ordinateur, le cerveau dispose de son contrôle interne, qui fait que les différentes langues n’interfèrent pas l’une avec l’autre, tout étant constamment disponibles et activées si l’exposition est quotidienne ou fréquente.
Votre enfant apprend à passer d’une langue à l’autre comme s’il s’agissait d’activer un interrupteur.